BLOG
La connaissance des différentes zones aéronautiques à statut particulier est essentielle pour savoir où voler en France. Le pilotage de drone nécessite de comprendre et de respecter la réglementations pour garantir la sécurité des personnes et des biens.
Dans cet article, nous vous donnerons quelques conseils pratiques, ainsi que les règles à suivre.
Les zones de vol Interdites
En France, il existe plusieurs endroits où le vol de drone est strictement interdit en catégorie ouverte, tels que :
- Centrales nucléaires et installations sensibles.
- Prisons et bases militaires.
- Aéroports, aérodromes, terrains d’ULM .
- Au dessus des rassemblements de personnes.
- Espace public en agglomération.
- Certaines zones de protection de la faune et parcs nationaux.
Cas des zones d’interdictions temporaires : Certaines zones peuvent être temporairement interdites, par exemple lors de manœuvres militaires ou de grands évènements publics, comme durant les JO de Paris. Ces interdictions temporaires sont publiés dans les NOTAM.
Principes généraux à respecter pour voler
Pour voler en catégorie ouverte vous devez respecter quelques règles
- Hauteur maximal de vol : 120 m (cette hauteur peut être abaissée à proximité des aéroports, aérodromes, terrains d’UML, zones d’entrainement militaire)
- Vol exclusivement à vue du télépilote
- Masse maximal au décollage < à 25kg
- Utilisation de drone répondant aux caractéristiques des classes C0 à C4
- Formation minimale obligatoire
- Respect des préconisations propres à chacune des trois sous-catégories A1-A2-A3 concernant le vol à proximité des personnes
Comment savoir où voler ?
Voici quelques outils utiles :
Le Service de l’Information Aéronautique (SIA), est la source officielle pour connaître les zones de vol autorisées. Il fournit des informations sur les zones interdites et restreintes, mais le jargon peut être difficile à comprendre pour le grand public.
-> Accéder à Service de l’Information Aéronautique
Geoportail : Gratuit et accessible en ligne, il permet de visualiser facilement différents fonds de carte permettant d’identifier les zones où le vol est autorisé, ainsi que les hauteurs maximales à respecter. Attention toutefois à la mise à jour de certaines cartes.
Des outils dédiés à la préparation de vos missions :
Dronekeeper, FlyBy : Ces sites offrent des informations plus complètes, notamment pour la préparation de missions, mais peuvent être plus complexes à utiliser.
D’autres outils à explorer :
Drone-Spot, Mach 7 Drone : ces sites apportent une vision différente et complémentaire au Géoportail
Piloter en catégorie spécifique.
Certaines zones réglementées et interdites en catégorie ouverte peuvent toutefois être autorisés par certains gestionnaires de zone et dans certaines conditions.
Mais pour la plupart, il faudra évoluer en catégorie spécifique pour y être autorisé à voler. Il est alors possible de faire une demande auprès du gestionnaire de la zone concernée pour obtenir les autorisations ou dérogations nécessaires.
Pour voler en catégorie spécifique, il est obligatoire de suivre une formation complémentaire auprès d’un centre de formation et d’obtenir l’examen théorique du CATS.
Étapes à suivre pour un vol en toute sérénité
1- Sélectionner la sous catégorie A1, A2 ou A3 en fonction de la classe de votre drone : Assurez vous de connaître les spécificités de votre appareil.
2- Planifiez votre vol : Déterminez votre trajectoire et la zone dans laquelle vous souhaitez évoluer et assurez-vous d’y être autorisé.
3- Vérifiez les informations à jour : Consultez les sites web des autorités aéronautiques et utilisez des applications de planification de vols.
4- Vérifiez que les conditions météo sont compatibles avec votre vol : visibilité, humidité, vent, indice KP…
5- Vérifiez la présence de personne à proximité : La zone d’évolution doit être suffisamment éloignée des personnes pour garantir leur sécurité.
6- Gardez un œil sur le ciel : Vous devez anticiper l’approche d’un autre aéronef et agir en conséquence.
7- Ne voler pas au delà des limites autorisées : C’est dangereux et amendable
Système de Géovigilance
Les drones classés C1, C2 ou C3, doivent disposer d’un système de « géovigilance ». Il détecte les violations potentielles des limites des zones à statut particulier. Cela permet aux pilotes de réagir rapidement pour éviter les infractions. Ce système doit être maintenu à jour régulièrement par le télépilote.
En cas de problème pendant le vol
En cas d’incident ou d’accident avec votre drone, il est impératif de signaler l’évènement à l’autorité aéronautique nationale et, si nécessaire, à votre compagnie d’assurance. La DGAC met à disposition un guide ainsi qu’un formulaire dédié pour faciliter cette démarche. Bien que les télépilotes soient tenus de respecter les réglementations en vigueur, ils sont également encouragés à déclarer spontanément tout incident afin de contribuer à une meilleure sécurité aérienne et enrichir le retour d’expérience.
Le pilotage de drone est une expérience enrichissante, mais il est essentiel de respecter les réglementations. Avant chaque vol, vérifiez les zones de vol autorisées et suivez les règles pour assurer la sécurité. Restez informé et ajustez vos plans selon les interdictions ou restrictions en vigueur. Cela vous permettra de profiter pleinement de votre activité tout en garantissant une pratique légale et sécurisée.
Suivez-nous sur les réseaux pour plus d’astuces et de conseils !
Lors de nos formations, nous apprenons aux futurs télépilotes à maîtriser ces outils et à adopter les bons réflexes pour préparer et réaliser efficacement leurs missions.
Contactez nous dès maintenant et bénéficiez d’une formation adaptée qui vous permettra d’acquérir les compétences essentielles pour réussir, aussi bien dans votre vie professionnelle que dans vos loisirs !